mardi 30 juin 2009

Recomposition ou pulvérisation des Centres ? (1)

Les élections européennes et la préparation des régionales de 2010 produisent leurs effets sur l'échiquier politique français. Le Centre (dans toutes ses diverses incarnations) n'y échappe pas. Pour ce premier billet, à tout seigneur, tout honneur, nous débuterons par le Mouvement Démocrate.

Des débats dans chaque fédération ont été convoqués, en préparation d'un Conseil National qui devrait tirer le bilan des Européennes. Personne de la Marguerite n'a pu se rendre à Marseille en temps et en heure pour le débat local... et le site de la Fédération reste muet. Il faut dire que les débats marseillais n'ont pas toujours été des modèles de sérénité et de dialogue constructif (les municipales de 2008 ont laissé plus encore ici qu'ailleurs des traces).

Récemment, Christophe Ginisty (Modem d'Issy-les Moulineaux) a lancé un groupe, répondant à l'ambitieux vocable de Promoteurs et a proposé un ensemble d'ajustement structurel au moyen d'une lettre ouverte. Outre l'intentionnalité de cette manoeuvre (sans doute très largement pro domo), on peut être assez circonspect devant une démarche qui pose en préalable le problème de l'organigramme avant celui des idées ou de la cohérence programmatique. Comme nous l'avions évoqué au lendemain du 7 juin, il faut d'abord affiner le projet démocrate (l'Hérétique a également développé cette idée), le clarifier. On n'ose imaginer le résultat de la nomination de porte-parole sans ce préalable.

A propos des régionales, François Bayrou a annoncé qu'une stratégie nationale serait adoptée et que les accointances locales ne pourraient pas justifier des acrobaties comme il y a pu en avoir lors des municipales. Certains réclament un positionnement clairement au centre-gauche... Outre la vacuité de cette appellation (quelles idées derrière le vocable « centre-gauche » ? un libéralisme de gauche ? Un socialisme light ?), on peut se demander où se situe la pertinence d'une telle proposition. A les lire, les tenants de cette ligne n'ont qu'un seul axe de réflexion : l'alliance à gauche. Or, comme le faisait remarquer Francesco Rutelli, les socialistes connaissent une crise sans précédent au niveau européen. La sociale-démocratie-libérale est à bout de souffle. Pourquoi abandonner l'originalité et la singularité du projet démocrate pour être phagocyté par la gauche ? Seule l'autonomie peut nous permettre d'éviter cet écueil. Il est d'ailleurs plaisant d'entendre aujourd'hui certains thuriféraires du « centre-gauche »... en se souvenant avec quelle morgue ils pourfendaient le centre-droit, les « anciens UDF » honnis, qui voulaient se ranger aux côtés de l'UMP. L'erreur est pourtant de même nature. Si nous sommes minoritaires, nous devons nous allier au second tour, mais cela ne peut se faire qu'avec des fondations programmatiques solides, une détermination positive et précise de ce que nous sommes, ce qui nous manque pour l'instant.

Cette offensive n'est en soi pas très étonnante. Il faut dire que les gaucho-centristes ont eu un os à ronger ces derniers jours avec la nomination de Michel Mercier au gouvernement. On a pu lire sur la toile quelques billets haineux stigmatisant les restes d'un passé révolu, contraire à la pureté du Mouvement Démocrate. Cela appelle plusieurs réflexions. Il faudrait déjà que nous, militants démocrates, arrêtions de jouer de l'anathème dans nos rangs. C'est un comportement sectaire qui ne nous honore pas. Il y a plus de deux ans déjà Jean-Louis Bourlanges dans sa lettre très tranchante de la revue Commentaires (lettre qui nous mettait en garde contre le syndrome du temple solaire). Il faudrait reconnaître à Michel Mercier une grande qualité : il n'a pas varié. Il a participé à la création du Mouvement, et même s'il a des divergences sur la stratégie à suivre, il l'a exprimé honnêtement. Il a démissionné de la présidence du MoDem Rhôdanien en 2008, il s'est seulement mis en congé du mouvement et surtout il n'a pas craché dans la soupe contrairement à beaucoup d'autres. Toutefois, ces remarques ne signifient pas nécessairement qu'il a raison. Il s'est affiché comme « un centriste d'origine démocrate-chrétienne ». Pourra-t-il faire entendre sa différence au sein d'un gouvernement qui n'est ni modéré, ni humaniste et dans un ministère aux moyens semble-t-il limité (notamment administrativement) ? Rien n'est moins sûr.




dimanche 21 juin 2009

Le Nouveau Centre et son évolution (?)

Le Nouveau Centre a été fondé il y a un peu plus de deux ans. Initialement, il s'agissait de créer une structure pour accueillir les parlementaires qui ne voulaient plus assumer la stratégie d'autonomie de François Bayrou après le premier tour des présidentielles de 2007. Par la suite, au gré des différentes élections, les départs du Mouvement Démocrate pour le Nouveau Centre se sont succédés. Progressivement, le canot de sauvetage a voulu étoffer son projet. Officiellement, le parti social-libéral européen doit faire revivre le projet de l'UDF des origines.

Il y aurait beaucoup à écrire sur le fond à ce sujet, mais un événement très local appelle une réflexion plus conjoncturelle. Le représentant néo-centriste marignanais est Guy Martin. D'après le blog de la fédération départemantale du Nouveau Centre, il dirige provisoirement la section locale. Rien de très étonnant, il occupait cette fonction à l'UDF. Les complexités locales ont fait que le Nouveau Centre n'a pas participé directement aux élections municipales de 2008. Pourtant, la Provence nous a appris la création d'un groupe Nouveau Centre au Conseil Municipal, dirigé par Laurent Lavie, dont tous ses membres sont issus de la majorité municipale.

Il y a là une double curiosité. Tout d'abord, pourquoi se réclamer d'une étiquette que l'on n'a pas assumé devant les électeurs ? Pourquoi le faire un an après les élections, surtout lorsque la justification consiste à vouloir revendiquer ses « convictions ». Bref, cela fleure l'opportunisme et l'embrouillamini mais ce n'est le plus curieux.

Dans les cinq membres de ce groupe, un seul a fait partie de l'UDF. Les autres sont d'anciens RPR, anciens UMP, sarkozystes convaincus et collaborateurs proches du maire. Certains ont toujours leur carte à l'UMP et participent aux scrutins internes, c'est dire... L'appartenance au Nouveau Centre n'est pas motivé par un attachement aux idées mais par un simple positionnement tactique. On peut comprendre la logique à l'oeuvre. Il leur est difficile de s'afficher UMP quand on sait que, par pur calcul électoral, leur Fédération avait donné l'étiquette à Daniel Simonpiéri qui n'en fai(sai)t pas partie (1). Ainsi, le Nouveau Centre, qui est dans la majorité mais pas statutairement dépendant de l'UMP, offrait le meilleur compromis. 

Or, ce cas n'est pas isolé. A Aix, Bruno Genzana, dans une situation similaire, a aussi essayé d'entrer au Nouveau Centre. Or, si cet afflux d'umpistes déçus ou en rupture de ban constitue un phénomène durable et continu, quel crédit peut-on accorder au projet néo-centriste d'incarner l'ancienne UDF ? (2)


(1) Quoique cela ne gêne pas Geneviève Moy et les membres de son groupe « UMP Marignane ». Notre ville a donc la particularité d'avoir deux groupes labellisés UMP, élus sur deux listes différentes, dans son conseil municipal.

(2) On notera également que Bruno Genzana, néo-néo-centriste, dirige le groupe "Agir pour le 13" au Conseil Général... groupe dans lequel Daniel Simonpieri siège... sic




vendredi 12 juin 2009

Après le désastre (2)

Le désastre des européennes a suscité de nombreuses analyses à chaud. Inutile de revenir sur l'échange Bayrou/Cohn-Bendit, il a eu un impact, certes, mais difficilement quantifiable. On a incriminé la qualité de la campagne. Nous autres militants devons battre notre coulpe. Aux critiques portées contre le discours démocrate, trop faible sur l'Europe, nous n'avons pas su répondre. Notre vision était sans doute faussée. Quand on lit les programmes, que l'on assiste aux conventions thématiques, on ne mesure pas quel est l'écho réel auprès de l'opinion publique. Nous étions persuadés de parler d'Europe, mais le message n'a pas été reçu. Comme l'a dit François Bayrou, le fait de lier débat national et européen n'a pas été compris, au contraire, il a été exploité par nos adversaires pour décrédibiliser nos propositions. Nous n'avons pas su prendre le contrepied de ces nombreuses critiques. En cela, la campagne a été ratée.

La deuxième analyse est plus insidieuse. Dès la publication des résultats, sur le plateau de France 2, Corinne Lepage a affirmé que l'on devait écologiser le Mouvement. Cela mérite plusieurs remarques. Corinne Lepage est vice-présidente en charge des commissions. Elle a donc un rôle charnière dans la fabrique des idées du Mouvement. Son analyse se place donc dans une autre perspective ou alors elle est incongrue. Cap 21, le mouvement qu'elle dirige, organise son congrès dans les semaines à venir. S'il est cofondateur du Mouvement Démocrate, tous ses militants ne partagent pas un enthousiasme débordant pour notre aventure commune. Aussi, s'agissait-il peut-être de donner des gages aux adhérents Cap 21, qui peuvent logiquement s'interroger sur la pertinence de cette coopération. En outre, ce la ne résiste pas à l'analyse des résultats électoraux. Si l'écologie avait constitué le point cardinal de l'élection, Jean-Luc Bennahmias (ex-vert) aurait dû faire un bon score. Or, c'est dans la région Sud-Est que le Mouvement démocrate fait son plus petit résultat (7,5, soit un point sous la moyenne nationale). Il n'y a pas eu non plus de prime au département d'origine. Alors que c'est ici en Provence que l'on connaît le mieux l'engagement écologiste de JLB, la liste qu'il a dirigée arrive en sixième position derrière le FN et le Front de Gauche à seulement 6 %.

Notre échec ne provient donc pas tellement d'un manque d'écologie, mais de notre incapacité à mobiliser entièrement l'électorat humaniste et démocrate. La Belgique (plus précisément la Wallonie) offre un point de comparaison. Pour peu qu'on veuille bien admettre que le MoDem a une certaine proximité stratégique (refus de la bipolarisation) et programmatique (l'humanisme démocratique) avec le CDH (Centre Démocrate humaniste), on se rend compte que la percée des écologistes ne signifie pas nécessairement l'épuisement des démocrates. Dans la communauté francophone belge, le succès d'Ecolo à 23 % n'a pas empêché le CDH de maintenir ses scores à plus de 13 %. Nous n'avons pas su incarner aux yeux de l'opinion publique nos « fondamentaux ». Peut-être cela provient-il justement d'une définition trop vague de notre épine dorsale idéologique. En cela le propos de Corinne Lepage est pertinent. Sommes-nous des héritiers de la démocratie-chrétienne française, modérée et réformiste ou devons-nous devenir un énième mouvement écologiste ? On a vu, lors des municipales notamment, que lier l'ensemble conduisait souvent à ne livrer qu'un salmigondis assez tiède, difficilement identifiable. Il ne s'agit pas de prendre l'un pour exclure l'autre mais de choisir ce qui doit primer dans notre profession de foi collective. Or, depuis deux ans, nous n'avons pas su trancher.

Le Mouvement Démocrate se retrouve une nouvelle fois à la croisée des chemins. La faiblesse des partis démocrates a poussé, comme nous le pressentions, le Partito Democratico à intégrer le PSE. La ligne de Piero Fassino l'a emporté. Finalement, en lieu et place d'une réelle novation, l'exemple italien finit par donner l'image d'une absorption du courant social-chrétien par les socialistes. Ce n'est pas un changement de nom de groupe et quelques ajouts dans la charte du PSE qui vont fondamentalement changer les choses. Le PSE reste marqué par une référence à l'analyse marxiste qui est étrangère à la pensée démocrate-chrétienne. Sans autonomie, les démocrates italiens seront sans doute réduits à l'état de supplétifs, juste bons à faire nombre dans le Parlement Européen. C'est un authentique déni de ce qu'aurait pu être un véritable projet démocrate qui s'affranchisse de la bipolarisation. Il y a effectivement une marge entre coopérer et faire partie du même groupe. Du coup, le Modem se retrouve dans une position très délicate pour ne pas dire impossible. Au sein de l'ADLE, le PDE ne représente quasiment plus rien. Le groupe des verts est bien trop disparate voire antagoniste avec nos idées. Rejoindre le PSE, à la suite du PD italien trahirait l'originalité de notre projet. Malheureusement, il est trop tard pour faire éclater l'ancienne géométrie au PE et tenter de réunir tous les modérés humanistes-démocrates refusant la bipolarisation (comme le CDH belge ou l'UDC italienne) au sein d'un même groupe.




mercredi 10 juin 2009

Après le désastre (1)

Le scrutin des Européennes a rendu son verdict. Avec un peu plus de 8,4 %, le MoDem se situe en-dessous des prévisions de la dernière semaine de campagne... au niveau de la liste Veil de 1989. Dire qu'il s'agit d'une déception relève de l'euphémisme, c'est d'un désastre dont il s'agit. Malheureusement, le titre de ce billet n'est pas aussi outrancier qu'il n'en a l'air.

Des euro-députés sortants n'ont pas été réélus : Anne Laperrouze, Bernard Lehideux, Jean-Marie Beaupuy et Nathalie Griesbeck a failli sublir le même sort si Jean-François Kahn n'avait pas démissionné. Ils n'avaient pas démérité dans leurs fonctions. Le gâchis de talents est donc avéré.

Un pareil échec est une nouveauté pour notre famille politique. Le courant modéré démocrate-chrétien avait réussi les derniers scrutins européens lorsqu'il était indépendant (1999-2004). Le vote sur des listes et à la proportionnelle à un tour permettent d'échapper à l'effet bipolarisant traditionnel que l'on rencontre habituellement en France. Or, ici, cela ne nous a été d'aucun secours. Pire, cet échec annonce des lendemains difficiles pour les prochaines échéances, notamment régionales. Les deux tours, la faiblesse relative du Mouvement et les choix difficiles qui se présentent à nous démocrates constituent autant d'embûches. Pour faire court, la configuration des régionales ne nous favorisent pas, aussi le MoDem pourra-t-il se relever d'un quatrième échec de rang ? Les Européennes auraient dû constituer une bouffée d'air frais dans cette séquence d'élections intermédiaires. Ce n'est pas le cas. Ce troisième échec accrédite donc aux yeux de l'opinion publique la thèse de l'impasse stratégique du MoDem.

Cela est d'autant plus cruel que le thème européen est un des fondements de notre identité politique. « Nous l'Europe » n'a pas mobilisé l'électorat modéré et démocrate-chrétien. La perte de 4 pourcents par rapport à 2004 pose question. Au lieu d'élargir le socle de l'UDF libre, la création du Mouvement semble avoir éloigné une partie de cet électorat traditionnel, sans qu'il soit remplacé réellement.

C'est enfin un désastre car cela semble sceller le sort du PDE. Le Parti du Travail lituanien perd 4 sièges (1 député). Le sort du MCC en Belgique n'est pas évident. Au mieux, conserve-t-il un élu. Le PNV basque semble avoir conservé un élu également. Cesta zmeny (République Tchèque) et le parti chypriote membre du PDE n'ont pas eu d'élu. A ce tableau déjà peu reluisant, on sait que le MoDem perd 5 de ses 11 élus... En tout, il n'y aurait que 9 députés PDE... rien de très engageant pour convaincre les députés du PD italien de continuer avec nous. Cet échec va donner du grain à moudre à la ligne de Piero Fassino. De plus, on ignore quelle est la proportion d'élus issus de l'ancienne Marguerite suivant la ligne de Francesco Rutelli (11 ? 10 ?). Le PDE est trop peu fourni pour former un groupe ou pour peser dans l'ADLE.

Les élections européennes auraient pu être une planche de salut... à chaud, la délégation MoDem fait figure de radeau de la Méduse.




vendredi 5 juin 2009

Des bruissements de la médiasphère : quand Bayrou lit Cohn-Bendit

Pour qui n'a suivi que la fin de l'émission « A vous de juger », le réveil a été surprenant. Sur Europe 1, pêle-mêle, on annonce que François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit se sont insultés, que le président du MoDem « a pété les plombs », qu'il n'a parlé que de lui-même. Curieux, curieux. A partir de 22 heures 20, FB paraissait calme, plutôt précis sur la Turquie et les valeurs de l'Europe. Incisif sur les sondages. Plutôt du bon Bayrou (certes, on l'a connu plus à l'aise, mais la campagne a été longue) qui a parlé d'Europe.

Il a donc fallu recourir au streaming pour voir de quoi il retournait. Sur la longueur, on comprend ce qui se passe. Bayrou dénonce la connivence de DCB avec le président Sarkozy et cite un échange ayant eu lieu au Parlement. DCB trouve l'argument ignoble et enchaîne en traitant Bayrou de « trop minable ». Qui s'énerve ici ? 

Bayrou répond sur le terme « ignoble » en disant que DCB a porté un certain nombre d'ignominies. Bayrou refuse dans un premier temps de dire ce qu'il vise, puis devant l'insistance du leader d'Europe-Ecologie, il évoque les écrits douteux de DCB dans les années 1970. Le débat se poursuit et Bayrou semble énervé mais pas spécialement hors-de-lui.

Le blog « Tout Bayrou » reproduit la dépêche AFP, où on apprend que DCB regrette lui-même les fameux écrits incriminés. Il y a donc consensus pour dire que c'est effectivement ignoble. François Bayrou a-t-il « pété » les plombs ? Non, il a seulement utilisé un argument hors-de-propos, on a glissé du politique au personnel, mais en tous les cas, il n'y a pas eu insulte ou diffamation. Les propos sont avérés et proviennent de DCB lui-même. C'était évidemment maladroit, mais de là à susciter un tel emballement de la médiasphère radio, télé, web, presse écrite... Le plus regrettable est que finalement en cédant à la provocation de Cohn-Bendit, François Bayrou ait donné du grain à moudre à tous les adeptes du Bayrou-bashing...

On en oublierait presque l'inanité de l'excuse du leader vert pour expliquer le fait qu'Europe-Ecologie réserve le gros de ses canonnades pour le MoDem, en quasi-synchronisation avec le Nouveau Centre et l'UMP. On oublierait presque l'hétérogénéité des listes Cohn-Bendit.

Un dernier mot sur l'émission (tant pis si on passe pour des bayrouistes paranoïaques...). L'émission n'était pas bonne. Arlette Chabot ne parvenait à mener le débats, le dispositif avec des petites tables ne rimaient à rien et facilitait la dérive vers la foire d'empoigne. Enfin, il était assez amusant d'entendre Brice Teinturier nuancer son sondage, expliquant qu'il ne révélait qu'une tendance qui demandait à être confirmée. On peut noter qu'il a oublié d'évoquer la marge d'erreur de 1 à 2 %. Devant donc la certitude (sic) incarnée par ce sondage, on n'était donc pas surpris de voir en immense sur le mur d'image « Cohn-Bendit devant Bayrou »... voilà pour la nuance. Bravo « A vous de juger » !